EAU-DE-VIE


/ / /

Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 69]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
Notice (8): Undefined index: section [APP/View/Sections/display_all.ctp, line 74]
maison Lhéraud, bas-armagnac
LHERAUD
neisson
NEISSON
cognac tesseron
TESSERON

bunnahabhain, whisky
BUNNAHABHAIN
castarède, bas-armagnac
CASTAREDE
albion, rhum
DEMERARA

lagavulin
LAGAVULIN
larressingle
JOY
Berry Bros & Rudd
BERRY BROS & RUDD

bowmore, whisky
BOWMORE
cognac camus
CAMUS
3 rivières, rhum agricole
TROIS RIVIERES

Hine, triomphe, cognac
HINE
craigellachie, whisky
CRAIGELLACHIE
rhum, vieux marie-galante, distillerie bielle
BIELLE

arran whisky
ARRAN
rhum jm martinique
RHUM JM

EAU-DE-VIE

/ / /

L’eau-de-vie fut élaborée au Moyen Âge par des alchimistes qui tentaient de créer un élixir de longue vie, auquel on a attribué des vertus médicinales, avec une certaine raison car le degré alcoolique de la plupart des eaux-de-vies en faisait d'excellents antiseptiques. Au début du 17ème siècle, les premiers alambics sont installés en Charente par les Hollandais, appelés à cette époque pour canaliser le marais poitevins. Les commerçants hollandais, comme Bonaventure Godet font la renommée des crus de Champagne et des Borderies qu'ils transforment en vin brûlé. Au fil de la consommation de cette eau-de-vie, stockée parfois sur une longue période, on s'aperçoit qu'elle se bonifie en vieillissant dans des fûts de chêne et qu'elle peut même se consommer pure. Les Anglo-saxons et les Hollandais installés à Londres lancent alors la double distillation, utilisée à grande échelle à partir du 18ème, et qui voit plusieurs riches commerçants venus d'outre-Manche fonder en Charente, à Cognac et à Jarnac, des sociétés de négoce se spécialisant peu à peu dans la production et la vente de cognac : Martell créée par Jean Martell, Hennessy par Richard Hennessy, Delamain et Cie par James Delamain, puis Hine par Thomas Hine. Pour le Whisky, la première trace de whisky remonte à 1494 quand la dissolution des monastères anglais puis écossais amène les moines à se fondre dans la population séculière et à communiquer leur savoir-faire. Jusqu'au 16ème siècle, le whisky est incolore car non vieilli, aussi est-il vendu comme une eau-de-vie. Les Britanniques, en important des vins en barriques, notamment le xérès, vin le plus réputé en Europe à cette époque, utilisent ces barriques pour transporter leur whisky en retour. S'apercevant que ce mode de transport réduit l'oxydation et développe le bouquet des whiskies en leur donnant une couleur différente selon le type de barrique, ils favorisent dès lors le vieillissement dans ces fûts de chêne. Du côté des Armagnac, les meilleures productions seront en bas, le Haut-Armagnac n'ayant que quelques vignes très isolées; il faut remonter aux ouvrages d'Arnaud de Villeneuve qui évoque cette eau-de-vie comme eau de jouvence, "De conservanda juventute et retardanda senectute". Quant au rhum, la canne à sucre, répandue par les Arabes au 8ème siècle et introduite "aux Amériques" par les Espagnols, en 1493, lors du second voyage de Christophe Colomb sur l'île d'Hispaniola sera à l’origine de sa matière première. La première mention écrite de l'existence du rhum provient de l'île anglophone de la Barbade en 1688. Il semblerait que des rhumeries aient existé sur cette île depuis 1627. Leur procédé de fabrication obtenu à partir d'un jus naturel ou vesou issu du broyage de la canne à sucre qui donne le rhum agricole. Héritage des colonies britanniques, françaises et espagnoles, le rhum fait partie intégrante des eaux-de-vie de collection.